Guérir par la psychanalyse …

Une thérapie en profondeur

La psychanalyse

La psychanalyse demeure l'une des meilleures réponses à nombre de symptômes de la souffrance humaine. Et l'expression vitale d'une indispensable liberté qui autorise toute personne éprise de vérité à se penser en tant que sujet en devenir. Le thérapeute s'appuie sur une méthode de questionnement clinique et d'écoute visant à explorer l'inconscient de la personne suivie pour libérer sa parole. Analysé et analysant décryptent ensemble afin de favoriser le chemin vers la guérison. Permettre à chacun de rencontrer ce qu’il est et d’être ce qu’il peut être.

La psychanalyse, la plus célèbre, est indissociable du nom de Freud. Elle s’applique à tous types de problèmes, à condition que le patient ait l’intuition que ses souffrances sont liées à un savoir inconscient qui lui échappe. La psychanalyse s’intéresse aux raisons de nos malaises : "pourquoi est-ce que, moi, je souffre de cette manière ? Qu’est-ce qui m’a conduit, dans mon histoire, là où j’en suis ?".

La psychothérapie analytique, comme la psychanalyse, traite tous deux des symptômes psychiques ou psychosomatiques, du chagrin d’amour au deuil insurmontable d’un être cher. Elle agit également au moyen de la parole, mais son cadre est plus souple.

Pourquoi consulter ?

Dans la plupart des situations, l’impulsion à consulter est provoquée par l’apparition, la répétition ou même, parfois, l’aggravation de difficultés dont la personne souffrante suppose l’origine dans son propre fonctionnement psychique, sans qu’elle ne puisse pour autant en comprendre les raisons profondes ni, surtout, agir pour les faire cesser.
Les peurs, angoisses, inhibitions diverses qui entrainent des échecs, qu’ils soient sentimentaux ou professionnels, ainsi que les obstacles au développement intellectuel ou affectif, constituent une raison majeure de consulter.
La dépression et les symptômes l’accompagnant (comme la dévalorisation, le sentiment d’échec, l'isolement affectif et social, etc.) peuvent inciter fortement à réformer son fonctionnement psychique par une cure psychanalytique.
Certains autres symptômes physiques insistants, particulièrement à des moments significatifs de l’histoire personnelle, sont également une indication d’une étroite liaison entre corps et psyché, le corps exprimant symptômatiquement ce que l’esprit ne peut assumer.
Les épreuves de la vie, deuil, séparation, difficultés professionnelles, échec scolaire peuvent impliquer la nécessité de s’interroger sur le sens de sa vie et de son histoire afin de ne pas toujours répéter les mêmes erreurs et d’atteindre un épanouissement personnel.

Enfin, tout ce qui occasionne une souffrance psychologique évidente ou moins évidente par l’intermédiaire de symptômes physiques ou de comportements nuisibles à son propre bien-être peut être travaillé lors d’une cure psychanalytique.

Comment fonctionne la psychanalyse ?

Entreprendre une démarche analytique demeure un acte fort qui dénote d’une maturité émotionnelle.
La psychanalyse explore la psyché humaine (l’esprit) et l’analyse. Ainsi, elle est une étape de la connaissance de soi-même. Elle explore une vie psychique qui échappe à la conscience mais qui peut être déliée par l’interprétation des rêves, des lapsus et actes manqués, la parole, etc.
Elle permet en outre la découverte des processus inconscients et par la même libère les vécus émotionnels fixés (abréaction). La psychanalyse se préoccupe des phénomènes psychiques observables à travers le processus conscient de la parole, dans le dispositif de la cure. La VÉRITÉ qui surgit de l’expérience psychanalytique émane pour le sujet de l’opération normative de sa parole. L’écoute du professionnel formé à cette technique analytique permet à cette vérité d’être transmise.
Dans sa pratique, le psychanalyste observe le symptôme et s’interroge sur le sens de celui ci. Il voit dans l’expression du symptôme l’effet d’un désir refoulé non avoué non exprimé. L’approche repose sur le principe que tout effet réel (souffrance ou troubles ) sous tend une cause réelle.

La compétence spécifique du psychanalyste

Nous ne sommes pas psychanalystes, nous le devenons !

Cette méthode thérapeutique exige une formation personnelle poussée. Confronté en personne au dispositif qu’il envisage de mobiliser pour autrui, le psychanalyste approfondit les enjeux théoriques; il met à l’épreuve sa propre capacité à y puiser des ressources psychiques inédites. Il s’agit là de la spécificité du psychanalyse. L’expérience analytique n’opère qu’à partir d’un dispositif relationnel sans lequel rien n’est possible.

L’analysant parle et l’analyste écoute ... Écouter est un art difficile qui demande un apprentissage. L’analyste écoute pour comprendre qui parle, comprendre et non juger.

Toute la formation du psychanalyste réside en un enseignement (théorie) couplé à une analyse personnelle poussée (didactique) et incessante (supervision).

La cure analytique

La cure analytique est l’analyse classique. Elle est la plus profonde, la plus longue, la plus belle mais aussi la plus difficile.
En général, le patient s’étend sur un divan (il est ainsi plus à l’aise et confortable). L’analyste est derrière lui; il reste donc invisible mais extrêmement présent en attention flottante.

Le patient ne peut donc voir aucune des réactions de l’analyste. Par conséquent, il peut les imaginer toutes. Les interventions de l’analyste sont toujours « mesurées »; elles peuvent parfois être silencieuses pendant un laps de temps.

Le patient est invité à dire tout ce qui lui passe par la tête, tout ce qui lui vient à l’esprit librement. C'est l'association libre.

Après un certain temps, l’analyste intervient pour extraire du « matériel » donné par le patient, l’accompagne à élaborer et ainsi propose les interprétations conduisant à la prise de conscience.

Le discours de l’analyste est toujours neutre et bienveillant, les paroles sont toujours purement cliniques jamais personnelles.

La psychothérapie psychanalytique

La psychothérapie psychanalytique s’adresse à des demandes plus circonscrites, plus précises. Elle s’effectue en général en position assise, sur des durées plus courtes. La méthode psychanalytique est utilisée de manière plus centrée sur le symptôme et des objectifs précis.

L’analyste est plus actif. Il parle avec son patient et le conduit rapidement vers la prise de conscience de ses troubles intérieurs. JAMAIS il ne dirige son patient, JAMAIS il ne donne de conseils. Son approche est de le conduire vers une maturité générale en lui laissant le soin de choisir.

La première séance

Au cours de cette première séance, l’entretien est toujours face à face. Le psychanalyste s’intéresse à votre histoire personnelle, votre famille, vos liens, vos antécédents de santé, la raison de votre présence, etc.
La question du divan ne se pose qu’après 2 ou 3 séances, parfois plus, si nécessaire.

La fréquence et la régularité des séances sont convenues d’un commun accord entre le patient et l’analyste ainsi que les honoraires. Toute séance est due dès lors quelle n’a pas été annulée plus de 24H à l’avance.

Une brève histoire de la psychanalyse

Le mot psychanalyse apparait pour la première fois en 1896 sous la plume de Sigmund Freud. Il ne désigne d’abord qu’un mode d’exploration de l’inconscient. Il devient ensuite une technique thérapeutique, puis une nouvelle théorie du psychisme humain, fondée sur l’idée d’un inconscient dominé par la pulsion.

La psychanalyse est une discipline fondée par S. Freud et dans laquelle on peut distinguer avec lui trois niveaux (selon le vocabulaire de Laplanche et Pontalis) :

  1. Une méthode d’investigation consistant essentiellement dans la mise en évidence de la signification inconsciente des paroles, des actions, des productions imaginaires (rêves, fantasmes, délires) d’un sujet. Cette méthode se fonde principalement sur les libres associations du sujet qui sont le garant de la validité de l’interprétation. L’interprétation psychanalytique peut s’étendre à des productions humaines pour lesquelles on ne dispose par de libres associations.
  2. Une méthode psychothérapeutique fondée sur cette investigation et spécifiée par l’interprétation contrôlée de la résistance, du transfert et du désir. A ce sens se rattache l’emploi de psychanalyse comme synonyme de cure psychanalytique, exemple : entreprendre une psychanalyse (ou une analyse).
  3. Un ensemble de théories psychologiques et psychopathologiques où ont systématisées les données apportées par la méthode psychanalytique d’investigation et de traitement.

Les questions les plus fréquentes

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